Qu’est-ce que l’estime de soi?

L’estime de soi se définit comme le jugement que l’on porte sur soi. C’est une perception globale de notre propre valeur. Elle se développe dès notre enfance, puis évolue et se modifie au fil des années en fonction des évènements de vie. En effet, les expériences positives favorisent le regard que l’on a sur soi tandis que les expériences négatives vont au contraire le défavoriser.

Notre estime de soi a un impact majeur sur :

  • Nos comportements : influence nos actions, surtout le passage en action. En effet, une faible estime de soi peut nous empêcher de passer à l’action, par peur d’échouer.
  • Nos pensées : nous avons tous un dialogue interne, qui adopte un discours positif ou négatif en fonction de notre estime de soi
  • Notre humeur : une faible estime de soi peut créer de la peur, de l’anxiété, du stress, de la tristesse, de la dévalorisation, des ruminations, etc.

Attention, une bonne estime de soi n’a rien à voir avec le fait d’être arrogant ou avoir un ego surdimensionné, il s’agit d’accepter notre globalité, c’est-à-dire aussi bien nos qualités que nos défauts ou faiblesses.

La bonne nouvelle : c’est que l’estime de soi évolue comme nous l’avons dit précédemment. Nous pouvons la modifier, donc l’améliorer ! Voyons ensemble quelques astuces pour travailler dessus.

1. Mieux se connaitre

Apprendre à mieux se connaitre permet en effet de savoir ce qu’on veut, ce qu’on ne veut pas. Ce qu’on aime, ce qu’on n’aime pas. Mais aussi mieux se définir, cerner nos points forts, nos axes d’amélioration. C’est comme faire un bilan pour apprendre à poser nos limites, et connaitre nos valeurs. Mieux se connaitre, c’est aussi identifier nos besoins, nos envies et adopter un style de vie équilibré (alimentation saine, relations sociales positives, activité sportive, activité créative, un sommeil réparateur, etc.).

2. Porter attention à votre dialogue interne

Nous avons tous en nous cette petite voix qui commente et juge nos faits et gestes. Pour certains d’entre nous, il s’agit d’un petit coach positif « Yeah vas-y tu en es capable ! », « Mince, tu as foiré ton gâteau au chocolat, bon ce n’est pas grave. Ce moment à pâtisser était tout de même drôle. Tant pis je passerais chez le boulanger pour en acheter un ». D’autres ont un horrible juge qui critique tout « T’es nul!« , « Tu n’y arriveras pas, n’essaies mêmes pas.« . La question à vous poser est : « Vous parlez-vous comme vous parleriez à votre meilleur ami ? » Si la réponse est négative, je vous invite à être attentif à ce discours intérieur, et le stopper net. Pensez à reformuler votre pensée en une phrase plus tolérante, plus positive.

3. Passer à l’action

Une faible estime de soi peut nous bloquer à passer à l’action et sortir de notre zone de confort. En effet, quand la peur nous gagne, il nous arrive d’être bloqué, pour éviter d’être confronté à un possible échec….qui pourrait être au final une possible réussite ! Osez passer à l’action, même si ça fait peur ! Soyez compatissant et accepter d’échouer. Et au pire, ça fera une anecdote à raconter, une compétence à améliorer ou une leçon de vie. Comme la célèbre phrase de Nelson Mandela : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. »

4. Pratiquer la gratitude

La pratique de la gratitude quotidienne a déjà montré ses bénéfices depuis plusieurs années. Pensez le soir, en famille, seul, à l’oral ou à l’écrit, de noter ce pour quoi vous êtes reconnaissants, les petites réussites du quotidien. C’est dans les petits détails, les moments simples de la vie que se produisent parfois les plus belles réussites et le plus grand bonheur. Être reconnaissant de la blague de notre enfant qui nous a fait rire, d’avoir savouré un repas délicieux, un bon café, avoir entendu sa chanson préférée, avoir enfin répondu à tous ses mails, répondu à l’appel d’un ami qui n’allait pas bien, être arrivé à l’heure au travail, avoir lu un excellent bouquin, etc.

5. Aller en thérapie

L’espace de la thérapie est un lieu où vous pouvez développer votre estime de soi. Ensemble, nous pouvons évoquer vos réussites, vos échecs ou autres évènements de vie qui auraient eu un impact sur votre estime de soi. Aussi, il est possible de passer l’échelle de Rosenberg, qui est une échelle de mesure de l’estime de soi. Il est également possible d’aller travailler sur la découverte de vos qualités, et l’importance que vous donnez au regard et à l’opinion des autres.